Le football togolais est au centre d’une nouvelle controverse avec la nomination provisoire de Kader Coubadja à la tête des Éperviers, suite au retard dans la signature du contrat de Nibombe Daré pour le poste de sélectionneur. Cette décision a suscité des interrogations, auxquelles le ministère des sports a répondu par le biais de son chargé de communication.
Alors que Nibombe Daré n’avait pas encore finalisé son contrat, la Fédération togolaise de football a désigné Kader Coubadja, ancien attaquant international togolais, pour diriger les deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Dans une interview accordée à Solim Lemou sur Radio Lomé, Gilbert Halba, responsable de la communication du ministère des sports, a clarifié la situation. Il a expliqué que le différend ne porte pas sur la question salariale : « Il a fait une proposition, naturellement le ministère a fait des contre-propositions. Ce qui est convenu, c’est qu’il aura un salaire de 12 millions pour lui-même et 14 millions pour son staff. Ce qui fait un total de 26 millions F CFA. En plus de cela, il aura des avantages sur son logement, les billets d’avion, la communication… »
Cependant, le blocage vient de la composition du staff technique. Selon Gilbert Halba, « la présence de l’actuel entraîneur des locaux (Kader Coubadja) dans le staff pose problème. Au niveau de la sélection nationale, ce qui a été convenu entre la fédération et le ministère, c’est que le poste de sélectionneur adjoint revienne à un national afin de permettre un transfert de compétences ».
Nibombe Daré, bien qu’ayant proposé d’amener son propre staff réduit, aurait été réticent à cette condition. En conséquence, la Fédération togolaise de football a opté pour Kader Coubadja afin de gérer la situation de manière intérimaire.
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