Après les élections sénatoriales du 15 février 2025 et en attendant la nomination du tiers des membres par le chef de l’État, la seconde chambre du Parlement togolais s’apprête à tenir sa première session le 6 mars prochain.
Créé dans le cadre de la Constitution de la Cinquième République, le Sénat constitue désormais la chambre haute du Parlement togolais. Il aura pour mission d’examiner et d’adopter des lois, en particulier celles relatives aux collectivités locales, renforçant ainsi la gouvernance décentralisée.
Selon l’article 10 de la nouvelle Constitution, l’institution comptera soixante et un (61) membres. Deux tiers (41 sénateurs) seront élus par les représentants des collectivités territoriales, tandis que le tiers restant (20 sénateurs) sera nommé par le chef de l’État. Cette répartition vise à garantir une représentativité équilibrée entre élus locaux et personnalités désignées pour leur expertise ou leur contribution à la vie nationale.
Le 6 mars marquera l’installation officielle du Sénat, avec à l’ordre du jour l’élection du bureau et du président de l’institution. Ce dernier jouera un rôle clé dans l’orientation des travaux de la chambre haute et dans ses interactions avec l’Assemblée nationale.
L’autre point d’attention concerne la nomination des 20 sénateurs par le président de la République. Les profils choisis seront scrutés de près par les observateurs politiques et l’opinion publique, car ils détermineront l’équilibre au sein de la nouvelle institution et son influence sur les débats législatifs.
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