Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique met en garde contre des pratiques tarifaires jugées illégales dans certains établissements sanitaires publics. Dans une note de service en date du 25 septembre 2025, le ministre, Professeur Tchin Darre, a rappelé l’obligation stricte de respecter la tarification officielle des actes médicaux couverts par l’Assurance Maladie Universelle (AMU).
Selon le ministre, malgré l’entrée en vigueur de l’arrêté interministériel n°122/2024/MSHP/MAUS/MEF du 27 mars 2024, qui fixe la tarification provisoire des prestations médicales prises en charge par l’AMU, certaines formations sanitaires publiques continuent d’imposer des frais supérieurs. « La tarification provisoire fixée par l’arrêté précité constitue l’unique référence légale et obligatoire », rappelle la note.
Toute structure qui pratiquerait des tarifs parallèles s’expose désormais à des sanctions. Le ministre avertit que ces dépassements peuvent être assimilés à une fraude à l’assurance, une infraction qui ne sera tolérée sous aucun prétexte.
Les Directions régionales de la santé (DRS), les Directions préfectorales de la santé (DPS) et les directeurs d’hôpitaux ont ainsi été sommés de veiller à la stricte conformité des facturations. « J’en appelle à la rigueur et au professionnalisme de tous les responsables sanitaires afin de garantir une mise en œuvre efficace de l’Assurance Maladie Universelle au bénéfice des populations », a insisté le ministre.
Cette mise en garde intervient dans un contexte où le gouvernement présente l’AMU comme un pilier majeur de sa politique de couverture sanitaire. En adoptant une position ferme, le ministère entend préserver la crédibilité du dispositif, éviter des abus et garantir la confiance des assurés.
Le Professeur Tchin Darre rappelle enfin que l’AMU n’est pas une opportunité de profit illicite, mais un droit pour tous les citoyens.