Le Dr Georges WILLIAM-KOUESSAN, Président de l’Alliance socialiste Santé du Peuple, salue la nouvelle harmonisation vestimentaire dans les formations sanitaires du pays, une mesure longtemps attendue pour renforcer la rigueur et l’hygiène dans le secteur. Cependant, il rappelle que cette disposition, bien qu’importante, ne peut remplacer les investissements nécessaires pour améliorer durablement le système de santé et appelle les autorités à assumer leurs responsabilités en matière de gestion et de financement du secteur.
Dr Georges WILLIAM-KOUESSAN salue la nouvelle disposition vestimentaire imposée dans les formations sanitaires de notre pays mais appelle les autorités à prendre leurs réelles responsabilités.
On ne le dira jamais assez, le système de santé de notre pays est dans un état de délabrement avancé.
C’est avec soulagement que j’ai appris la nouvelle disposition sur l’harmonisation du code vestimentaire dans nos formations sanitaires.
Je salue l’arrivée de cette décision qui en réalité, n’a fait que trop durer compte tenu de l’importance que cela doit revêtir dans le bon fonctionnement de ces centres et compte tenu de la récurrence avec laquelle nous, comme beaucoup d’autres, en l’occurrence le Synphot, en avions fait la suggestion.
L’Alliance socialiste Santé du Peuple avait déjà réclamé cette disposition qui devrait contribuer à améliorer la qualité des soins dans nos hôpitaux.
En effet, outre l’hygiène que cela peut logiquement garantir, elle permettra de responsabiliser chaque soignant, évitant ou diminuant ainsi les mauvais accueils, les détournements de médicaments, les prescriptions abusives, le développement de circuits frauduleux parallèles… Elle contribuera également à la qualité des prestations, en ce sens qu’elle permettra d’éviter, autant que faire se peut, les usurpations de titres et de compétences.
Toutefois, cette disposition, quoique constituant une solution à des problèmes cruciaux, ne saurait guère être une panacée et ne doit donc pas occulter les responsabilités propres aux autorités de notre pays.
Au nombre de ces responsabilités, leurs rôles dans l’insuffisance et la vétusté des infrastructures médicales, dans le manque criard et les mauvaises rémunérations du personnel soignant, dans la carence du plateau technique…, et dans la mauvaise gestion, tout ceci, s’expliquant par l’absence d’une réelle volonté d’investir suffisamment dans le secteur.
Dr. Georges WILLIAM-KOUESSAN, Président de L’Alliance socialiste Santé du Peuple