L’état d’urgence sécuritaire reste en vigueur dans la région des Savanes, et toute infraction aux mesures en place sera sanctionnée. C’est le message clair qu’a tenu à rappeler le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji, dans une note adressée aux préfets et maires.
Déclaré par décret N° 2022-072/PR du 13 juin 2022, l’état d’urgence sécuritaire avait initialement une durée de 90 jours, mais a été prorogé à plusieurs reprises. Le 12 mars 2024, l’Assemblée nationale a autorisé le gouvernement à prolonger cette mesure exceptionnelle pour douze mois supplémentaires, soit jusqu’en mars 2025.
Toutefois, malgré ce cadre légal toujours en vigueur, le gouverneur observe un relâchement dans l’application des règles. Il met en garde contre toute négligence :
« Ces mesures sécuritaires restent toujours en vigueur et requièrent de la part des citoyens leur respect scrupuleux sous peine de sanctions ainsi que la précaution et la prudence en toutes circonstances. »
Rappel des restrictions en vigueur
Pour éviter tout malentendu, le gouverneur Affoh Atcha-Dedji a rappelé certaines mesures clés :
Les célébrations de mariages, veillées funèbres et prières nocturnes doivent impérativement s’arrêter avant 20 heures, même en période de carême.
Les bars doivent fermer avant 20 heures.
Les appels des muezzins ne sont autorisés que dans les grandes mosquées de quartier.
Ces restrictions visent à limiter les attroupements nocturnes et à renforcer la sécurité dans une région marquée par des menaces terroristes persistantes.
La note du gouverneur ne précise pas la nature des sanctions encourues, mais elle marque une volonté de fermeté face à toute violation des mesures en vigueur. Les autorités locales sont appelées à veiller à leur stricte application.
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