L’intervention de l’eurodéputé néerlandais Fernand Kartheiser marque un nouveau tournant dans la mobilisation internationale en faveur des détenus politiques togolais. Appelant à leur libération immédiate, il met en lumière les violations présumées des droits humains et interpelle directement le gouvernement togolais. Soutenue par des voix influentes comme Nadège Abomangoli et European Left, la lutte pour les libertés démocratiques au Togo gagne du terrain sur la scène internationale.
COMMUNIQUE DE PRESSE/ SOLIDARITÉ INTERNATIONALE : UN EURODÉPUTÉ INTERPELLE DIRECTEMENT LE GOUVERNEMENT TOGOLAIS SUR LA SITUATION DES DÉTENUS POLITIQUES
Le front “Touche Pas à Ma Constitution” salue l’intervention de Monsieur Fernand Kartheiser, eurodéputé des Pays-Bas, qui a marqué son soutien aux détenus politiques au Togo. Le 7 novembre 2024, il a saisi par correspondance officielle l’ambassadeur du Togo en Belgique, au sujet de la situation des détenus politiques.
Faits marquants de l’intervention diplomatique :
Situation alarmante : L’eurodéputé souligne que 93 personnes restent détenues, dont des manifestants pacifiques et des défenseurs des droits humains.
Violations présumées : Il pointe des atteintes potentielles :
• Non-respect de la Constitution togolaise.
• Violations des engagements internationaux.
• Méconnaissance de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Tragédie humaine : Des rapports font état de neuf décès en détention, une information qui suscite de vives inquiétudes pour les autres détenus et leurs familles.
Demandes officielles :
L’eurodéputé appelle les autorités togolaises à :
• Réexaminer les cas de détentions afin de garantir une procédure régulière et le respect des décisions judiciaires.
• Libérer immédiatement et inconditionnellement les personnes détenues pour activités politiques.
• Mettre fin aux arrestations arbitraires.
• Réaffirmer l’engagement du Togo envers les principes démocratiques.
Une attention internationale grandissante :
La cause des détenus politiques togolais et la situation politique désastreuse mobilise désormais largement au-delà des frontières nationales.
Nadège Abomangoli, Vice-présidente de l’Assemblée nationale française, a dénoncé la situation en écrivant :
« Le pays a soudainement changé de régime et de Constitution en début d’année, afin de réserver le pouvoir aux mêmes. Un fait du prince qui n’a pas ému notre diplomatie malgré les craintes exprimées par les acteurs de la société civile. Ces derniers se mobilisent depuis des mois au sein du mouvement populaire “Touche pas à ma Constitution”. De son côté, La France Insoumise soutient les initiatives qui défendent la souveraineté des peuples partout dans le monde. »
European Left, un groupe parlementaire représentant plus de 40 partis politiques européens, a fermement pris position :
« Nous soutenons les démocrates togolais et exigeons la libération des 93 prisonniers politiques. Les décisions de la CEDEAO doivent être respectées. Halte aux violations des droits de l’homme et vive la justice ! »
Contexte et perspectives :
Cette progression de la mobilisation internationale intervient au moment où le front “Touche Pas A Ma Constitution” dépose un recours pour abus de pouvoir contre l’interdiction d’une journée de solidarité et de prières envers les détenus politiques, prévue initialement à Sokodé le 20 septembre 2024.
Ces multiples prises de positions claires en faveur des détenus politiques et du peuple togolais rappellent que les droits humains sont universels et concernent chacun. Ces différentes réactions apportent un soutien apprécié aux détenus politiques et encouragent par la même occasion le peuple togolais dans sa quête de respect des droits humains, des libertés publiques et des valeurs démocratiques.
Que viennent les tyrans, ton cœur soupire vers la liberté !
La Cellule de Communication