Le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR), Nicolas Lawson a annoncé ce jeudi sur la radio Taxi FM qu’il n’a jamais tenté de rapprochement avec la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.
L’acteur politique reconnaît avoir approché ce regroupement de partis politiques, protagoniste de la crise politique au Togo, mais pour demander aux responsables de « s’ouvrir à des idées et propositions nouvelles ».
« Nos frères et sœurs de la diaspora veulent aussi contribuer au développement du pays. Ils envoient chaque année, selon la Banque mondiale, 184 milliards de francs CFA et officieusement 250 à 300 milliards de francs CFA dans l’économie nationale et c’est cela qui tient encore en vie nos compatriotes », a-t-il déclaré.
Selon lui, les réclamations de la coalition des 14 notamment le retour à la constitution de 1992, n’embraient pas sur la réalité. « Les Togolais ont faim, ils vivent dans des conditions inacceptables, c’est ce qui est la réalité », a-t-il précisé, ajoutant que ce n’est pas de cette constitution dont les Togolais ont besoin mais d’un changement de gouvernance et d’une nouvelle constitution.
Est-ce un revirement ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que dans un courrier adressé le 4 mai 2018 à la coalition des 14 et dont l’objet est : « missive de demande d’ouverture de la coalition pour son renforcement », Nicolas Lawson se faisait le porte-parole des associations de la diaspora et des organisations politiques et sociales qui demanderaient à se joindre à ce regroupement, histoire de précipiter le départ du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
« Des Togolais de la diaspora et la masse de notre peuple demandent à notre mouvement de se rejoindre formellement à la coalition, en vue de conjuguer nos efforts pour chasser les nouveaux tyranneaux et confondre les tartufes politiques », indiquait le courrier.
Il n’a pas manqué de profiter de l’opportunité pour envoyer un message au chef de l’Etat. « S’il n’arrête pas le train avant qu’il ne déraye, il va mal finir. Ceux qui l’entourent sont dangereux et mauvais et le pays va mal », a-t-il insisté.
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