La soirée controversée baptisée MIASEVIVI AKOUMAPE, initialement prévue dans la préfecture de Vo, au sud-est du Togo, ne se tiendra pas. Les autorités locales, invoquant des motifs liés à la préservation des bonnes mœurs, ont décidé de l’interdire, suscitant un large débat au sein de l’opinion publique.
La décision des autorités fait suite à la diffusion d’une affiche promotionnelle sur les réseaux sociaux, laquelle a rapidement créé la polémique. Illustrée par des images qualifiées d’obscènes, cette affiche a suscité une indignation généralisée, poussant le Préfet, le Maire de Vo et le Commandant de la Brigade territoriale à intervenir.
Dans un communiqué conjoint, ces derniers ont fermement justifié leur décision : « Il ne saurait être question de laisser prospérer la dépravation des mœurs dans cette préfecture. » Cette position s’inscrit dans une volonté affichée de préserver les jeunes des comportements jugés contraires aux valeurs sociales et culturelles de la localité.
La démarche des autorités a reçu l’appui de plusieurs personnalités influentes, notamment le Pasteur Edoh Komi, adjoint au Maire de Vo et président du Mouvement Martin Luther King (MMLK). Ce dernier, connu pour ses positions conservatrices, n’a pas mâché ses mots.
« Dès que j’ai vu ces images obscènes et dépravantes, j’ai immédiatement saisi les autorités compétentes, » a-t-il affirmé. Saluant la réactivité de la préfecture, il a insisté sur l’importance de cette interdiction pour « préserver la jeunesse contre les comportements iniques et immoraux. »
Si certains applaudissent cette prise de position ferme, d’autres dénoncent une forme de censure excessive. Pour les partisans de la liberté d’expression, cette interdiction marque un recul dans l’ouverture sociale. Cependant, les autorités locales restent inflexibles, considérant cette soirée comme une menace pour l’ordre moral et la cohésion sociale.
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