Le gouvernement togolais a lancé un avertissement ferme à l’endroit des occupants illégaux des terrains de l’État. Un récent recensement effectué dans le District Autonome du Grand Lomé révèle qu’un impressionnant 68% des domaines publics sont accaparés de manière irrégulière. Les autorités donnent aux occupants concernés un délai d’un an pour quitter les lieux, faute de quoi des mesures coercitives seront prises.
Entre le 24 septembre et le 14 octobre 2024, une opération pilote a permis de dresser un état des lieux des propriétés publiques. Le résultat est accablant : des terrains destinés à des projets d’intérêt général tels que des marchés, écoles, hôpitaux ou complexes sportifs sont occupés illégalement. Ces biens sont pourtant protégés par la loi n° 2018-005, qui les déclare inaliénables et imprescriptibles.
Les ministres en charge de l’Administration territoriale, des Finances, et de l’Urbanisme ont souligné que ces occupations illégales compromettent la mise en œuvre de projets structurants pour le développement du pays.
Dans un communiqué conjoint, les autorités ont fixé un délai d’un an aux occupants illégaux pour libérer les terrains concernés. Une fois ce délai écoulé, l’État prendra des mesures strictes pour récupérer ces propriétés essentielles.
Le gouvernement exhorte également les citoyens à faire preuve de vigilance lors de l’acquisition de terrains. Il est recommandé de s’informer auprès des services compétents pour éviter d’acheter des terrains réservés à l’administration publique.
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