Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique vient de lancer un ultimatum clair aux structures sanitaires privées opérant en dehors du cadre légal. Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darre, a annoncé un délai de six mois pour que les établissements irréguliers se conforment à la réglementation en vigueur.
Selon le ministère, le phénomène de prolifération des structures sanitaires illégales prend de l’ampleur et met gravement en danger la qualité des soins fournis à la population. Certains établissements fonctionnent sans autorisation préalable, violant ainsi l’article 180 du Code de la santé et l’arrêté n°095/2017 du 22 juin 2017.
Le communiqué souligne que ces pratiques anarchiques constituent une infraction grave et menacent les efforts visant à garantir des soins de qualité dans le pays.
Face à cette situation préoccupante, le ministre donne un ultimatum : un délai de six mois, à compter de ce jour, est accordé aux promoteurs des structures non conformes pour régulariser leur situation. Les démarches nécessaires incluent l’obtention des autorisations requises pour opérer légalement.
Passé ce délai, les contrevenants s’exposeront à des sanctions strictes prévues par la loi. Ces mesures comprennent des fermetures d’établissements et des poursuites judiciaires, selon les précisions du ministère.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’assainir le secteur sanitaire privé et de protéger la santé publique. Le ministère a également rappelé qu’il publie régulièrement une liste des structures autorisées afin d’aider les usagers à identifier les établissements conformes et d’encourager le respect des normes en vigueur.
Le Professeur Tchin Darre invite par ailleurs la population à redoubler de vigilance en évitant les établissements non agréés. « La santé publique est une priorité, et nous mettrons tout en œuvre pour éradiquer les pratiques illégales dans ce domaine », a-t-il déclaré.
Avec cet ultimatum, le Ministère de la Santé affiche sa ferme détermination à mettre fin à l’anarchie dans le secteur sanitaire. La balle est désormais dans le camp des structures concernées, qui ont six mois pour se mettre en règle ou faire face aux conséquences.