Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), dans un communiqué rendu public à la veille des manifestations programmées sur les 6, 7 et 9 juin par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, dit comprendre la volonté de l’opposition à manifester.
Cela implique que la coalition des 14 veut pousser le pouvoir de Faure Gnassingbé à aller aux réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Mais ce que ne comprend pas cette organisation de la société civile, c’est la nécessité de ces manifestations, dès lors que la reprise du dialogue est annoncée.
Le CACIT n’est pas d’accord que le gouvernement continue d’indiquer ses recommandations sur les manifestations de l’opposition par le biais d’un simple communiqué. Si le gouvernement devrait prendre une décision, maintenant sa position sur le changement d’itinéraire, « il devrait se servir d’une décision administrative susceptible d’être attaquée par les organisateurs devant les juridictions administratives ».
Tout en exhortant les acteurs politiques à trouver les moyens du dialogue, seule voie de ‘résolution pacifique’ de la crise que traverse le Togo, le CACIT rappelle aux uns et aux autres que cette crise cause du tort aux ménages, au secteur privé, à l’Etat et freine le développement socio-économique du pays.
Le CACIT félicite les présidents ghanéen et guinéen, facilitateurs désignés de la crise et la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour leur forte implication dans la résolution de cette crise.
Il faut rappeler que c’est l’une des premières réactions venant d’une partie, autre que les protagonistes de la crise. Dans leurs différentes déclarations d’avant ces marches des 6, 7 et 9 juin, les responsables de la coalition des 14 ont souhaité que les organisations de la société civile se joignent à eux pour mettre un terme au régime au pouvoir
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