Un drame a failli coûter la vie à un responsable politique local à Lassa. Dans la nuit du mardi 12 août, aux environs de 22 heures, M. KAO Pouwédéou, président cantonal du mouvement Togo Espoir, a été victime d’une violente agression à la machette.
Selon la plainte déposée à la brigade de Lassa, l’agression s’est produite près du bar « À chacun son goût ». L’assaillant, identifié comme un jeune cultivateur, aurait agi avec la complicité d’un second individu non identifié. Armé d’une machette, il aurait tenté de frapper mortellement la victime à la gorge, causant de graves blessures.
La riposte de M. Pouwédéou et l’intervention rapide de témoins ont permis d’éviter le pire. Des riverains rapportent qu’une altercation avait déjà opposé les deux hommes plus tôt dans la soirée, avant que l’agresseur présumé ne guette sa cible pour lui tendre un guet-apens, ce qui laisse envisager un acte prémédité.
D’après plusieurs témoignages recueillis, l’hostilité entre les deux hommes ne date pas d’hier. Pendant la campagne électorale du mois de juillet, M. Pouwédéou aurait déjà fait l’objet d’attaques verbales récurrentes, attribuées à son adversaire, en raison de son engagement au sein du mouvement Togo Espoir.
Contacté par notre rédaction, Ricardo Agouzou, président national du mouvement, a réagi avec prudence : « Je ne souhaite pas me prononcer davantage pour le moment, car les autorités judiciaires sont saisies. Mais j’espère que ce dossier sera traité avec toute la rigueur nécessaire. C’est déjà la énième agression contre nos membres. Moi-même, je m’inquiète pour ma sécurité si des individus, parfois extérieurs au monde politique, se permettent d’agir par vengeance armée. »
Il a par ailleurs dénoncé « un acte barbare » tout en appelant à laisser la justice suivre son cours.
À ce stade, l’auteur présumé de l’attaque a été placé en garde à vue à la brigade de Lassa. La victime, après avoir reçu des soins d’urgence, doit poursuivre un traitement intensif. Dans sa plainte, elle a également demandé une expertise de la machette utilisée, par crainte qu’elle ait été empoisonnée.
Les regards se tournent désormais vers la justice, appelée à faire toute la lumière sur cette affaire qui suscite une vive inquiétude dans la localité.
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