L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) proteste contre l’arrestation sans mandat de Djimon Oré à son domicile, par le Service central de recherche et d’investigations criminels (SCRIC). Réclamant sa libération, le parti de Jean-Pierre Fabre, estime que les déclarations de l’ancien Ministre de la Communication à l’occasion de la célébration des 61 ans de l’indépendance du Togo, ne sont autres que ce que pensent les Togolais du règne des Gnassingbé. Et ne seraient faits l’objet d’une arrestation.
Accusé d’avoir tenu des propos outrageants envers les autorités publiques dans le cadre de la commémoration de l’indépendance du Togo, Djimon Oré, Président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD) est arrêté jeudi 29 avril à son domicile à Lomé, et détenu au SCRIC.
Selon Patrick Lawson, Vice-Président de l’ANC, l’interpellation de Djimon Oré n’est pas non-fondée et ses déclarations sont partagées par les Togolais.
Pour le parti orange, Jean-Pierre Fabre, Président de l’ANC avait aussi dans son allocution prononcée lundi 26 avril 2021, traité le régime au pouvoir d’une « dictature militaire clanique ».
« La majorité des togolais ne pensent pas autre chose. Même s’ils ne le disent pas. Oré Djimon fait le même constat. Il l’exprime librement conformément à la Constitution togolaise qui garantit à tous, la liberté d’opinion et d’expression… Voilà pourquoi, l’ANC demande la libération de Djimon Oré », a déclaré Patrick Lawson
Rappelons que Djimon Oré, Président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), avait qualifié le bilan des cinq décennies des Gnassingbé soutenu par la Françafrique, de plus déplorable en termes de sang versé que le génocide rwandais. Pour cela, il est accusé d’atteinte à l’honneur, de tentative de trouble aggravé à l’ordre public et d’outrage envers les autorités publiques.
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