Lomé, 5 octobre 2025 – Trente-cinq ans après le soulèvement populaire du 5 octobre 1990, la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) rend hommage aux Togolais qui ont bravé la peur et la répression pour réclamer liberté, dignité et démocratie.
Dans un communiqué publié à l’occasion de cet anniversaire symbolique, la formation dirigée par Kafui Adjamagbo-Johnson rappelle le rôle central qu’elle a joué dans cette page historique du Togo moderne. À l’époque, la CDPA, avec le soutien du Mouvement estudiantin de la lutte pour la démocratie (MELD), avait contribué à briser « le mur de la peur » et à éveiller la conscience citoyenne. « L’oppression se nourrit du silence et de l’inaction », soulignent les responsables du parti, reprenant le mot d’ordre d’alors.
Selon la CDPA, le 5 octobre 1990 a ouvert une brèche « irréversible » dans le mur de la dictature, une brèche qui, 35 ans plus tard, continue d’alimenter la flamme de l’espoir. Le communiqué affirme que cette flamme « brûle encore dans le cœur de tous ceux qui refusent l’injustice, la peur et la résignation ».
La CDPA estime toutefois que le combat n’est pas achevé. Le parti appelle à un nouveau sursaut national pour que la souveraineté du peuple togolais, « confisquée depuis trop longtemps », soit enfin restaurée. « La liberté ne s’octroie pas, elle se conquiert », conclut le communiqué signé par Kafui Adjamagbo-Johnson, réaffirmant la détermination de la CDPA à poursuivre le combat démocratique engagé il y a trente-cinq ans.