Dans l’affaire de l’effondrement tragique de la passerelle d’Agoè-Zongo, survenu récemment, les premiers éléments de l’enquête révèlent des manquements graves ayant conduit à ce drame. Les officiers de la Police judiciaire ont identifié trois chefs d’accusation contre les mis en cause, selon des sources proches du dossier.
Les charges établies incluent :
1. Absence de précaution pour le convoyage de tel véhicule, laissant entendre une négligence dans la gestion des transports lourds sur cet axe.
2. Non-respect de la réglementation en matière de gabarit et de hauteur, un manquement qui aurait directement contribué à la destruction de la structure.
3. Homicide involontaire, pour les pertes en vies humaines causées par cet effondrement.
Ces accusations mettent en lumière des défaillances à plusieurs niveaux, notamment dans le contrôle des infrastructures et le respect des normes de transport.
Dans les premières heures de l’enquête, cinq personnes avaient été placées en garde à vue. Cependant, sur instruction du procureur de la République, ces dernières ont été relâchées après 48 heures de détention. Les raisons de cette libération n’ont pas été officiellement communiquées.
L’enquête, qui se poursuit, a conduit à l’audition de plusieurs catégories de personnes, parmi lesquelles :
Les familles des victimes, qui ont fourni des témoignages poignants sur les conséquences du drame.
Les témoins oculaires, ayant assisté à la scène.
Les autorités locales, notamment la mairie, appelée à répondre de la gestion de la zone.
Les sociétés impliquées, soupçonnées d’avoir contribué à l’accident par leurs pratiques.
Le directeur général des travaux publics et les responsables du bureau de contrôle, pour leur rôle dans la supervision des infrastructures.
L’effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo relance le débat sur la sécurité des infrastructures au Togo et le respect des réglementations en vigueur. Si les investigations en cours devraient permettre d’établir les responsabilités, les Togolais réclament des mesures fermes pour éviter de tels drames à l’avenir.