Ce mercredi, 24 janvier 2024, le Togo a commémoré le cinquantième anniversaire de l’attentat de Sarakawa. C’est en ce jour, le 24 janvier 1974, qu’un tragique accident a failli coûter la vie au président Gnassingbé Eyadema, et qui a par la suite déclenché une série de réactions et de changements majeurs dans le pays.
Aujourd’hui, le Togo se remémore cet anniversaire avec le dépôt de gerbe par Faure Gnassingbé, au mausolée dédié à cet épisode de son histoire.
Pour le Journaliste Zeus Aziadouvo, ancien Directeur de Publication du journal « Liberté » continuer à célébrer cet attentat, comme au temps du Gal Eyadema, pose problème.
« Continuer à célébrer l’attentat de Sarakawa comme au temps du Général Eyadema pose un problème. La rupture annoncée par le chef de l’Etat est donc un leurre. Et le phosphate auquel serait lié le fameux attentat de Sarakawa du 24 janvier 1974, n’apporte plus grand-chose au budget de l’Etat. On n’a beau changer les sigles, mais la situation reste la même. Le secteur est même devenu la chasse gardée des Israéliens », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Avant de se demander « Quelle fierté a-t-on à célébrer cette fête chaque année ? Ou bien les raisons de cette célébration en tout-blanc se trouvent-elles ailleurs? ».


