L’adoption récente de la nouvelle Constitution au Togo, qui modifie le système politique en passant d’un régime présidentiel à un système parlementaire, est contestée par l’opposition. Un recours a été formé devant la Cour de justice de la CEDEAO, selon les déclarations de Maître Raphaël Kpandé-Adzaré.
Selon Me Kpandé-Adzaré, cette réforme intervient à un moment inopportun, juste avant les élections législatives, soulevant des interrogations quant aux motivations réelles du président Faure Gnassingbé. Il est accusé de chercher à consolider un pouvoir à vie en maintenant l’élection présidentielle au suffrage universel, tout en changeant le mode de désignation du président de la République.
L’opposition affirme que ce changement constitutionnel viole les principes énoncés par la CEDEAO et constitue une tentative de s’accrocher au pouvoir indéfiniment. C’est dans ce contexte que le recours a été déposé devant la Cour de justice de la CEDEAO, dans l’espoir de faire invalider cette réforme.
La décision de la Cour de justice de la CEDEAO revêt une importance cruciale pour le Togo, alors que le pays est plongé dans un débat politique intense sur la gouvernance et les institutions.
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