La parade des navires le long des côtes togolaise est perceptible même de loin. La question se pose sur ce que cela apporte à l’économie togolaise.
Le directeur du Pal donne des précisions au sujet du droit de mouillage des navires au large du Pal.
Le Togo se distingue en la matière et son exemple fait école. « Le Togo est l’un des rares pays africains à imposer ce droit aux navires, une mesure dont le Cap vert voudrait bien s’en inspirer », a confié le Contre-Amiral Fogan Adégnon.
Les autorités togolaises rassurent prendre également des mesures adéquates pour amender les navires pollueurs au cas échéant dans la mesure où le large du Port de Lomé est devenue la plaque tournante du commerce du pétrole dans le golfe de Guinée.
Par ailleurs, un appel pressant est lancé aux douaniers, consignataires et transitaires à se départir des vieilles habitudes et à travailler de jour comme de nuit y compris le weekend pour améliorer
les indicateurs de performance du Port de Lomé.
C’est déplorable, estime les responsables du PAL qu’à partir de 20 heures les opérateurs se font désirer et le personnel du port reste dans leur bureau à tourner les pouces jusqu’au petit matin.
Seul port en eau profonde de l’Afrique de l’Ouest, le Pal est un port franc qui peut accueillir tous les types de navires de divers continents, opérés par les plus grandes compagnies maritimes. Entre
autres les porte-conteneurs, les pétroliers, les minéraliers, les rouliers, les cargos, les céréaliers, les frigos, les bitumiers, les citernes, les barges et d’autres types de navires gros porteurs.
Il est de bien de savoir que la performance du Pal va crescendo ces cinq dernières années, en témoignent les données statistiques.
En effet, de 8.005.904 en 2010, le trafic global est passé à 9.280.004 en 2014, soit une augmentation de 15,9%. Durant la même période, le Trafic conteneurs (EVP) est passé de 339.853 à 380.798 soit une augmentation de 12%. En termes de tonnage, le Trafic conteneur est passé de 3.769.908 à 4.657.436 tonnes, soit une augmentation de 23,54%.
Seule la desserte maritime a baissé durant la même période. De 1.175 en 2010, elle a chuté à 1.119 en 2014, soit une légère baisse de 4,76%.
Source Actu Express
