A compter du 21 Mars 2016, l’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) n’est plus habileté à parler au nom des sergents KEBERA Kossi, PAPALI Abalo, AGNAM Mazabalo, PADARO Palabamzémani ,
du caporal KAROUE Pyabalo, du gendarme adjoint KAMOUKI Menveidom et de l’ officier de police NAYO Eyadema. Et pour cause, ces derniers ont démissionné « volontairement et définitivement » de ladite association, en adressant une lettre aux membres du bureau exécutif.
Devant la presse ce mardi 22 Mars 2016, ils ont évoqués les raisons de cette démission qui sont notamment « l’absence de rapport de compte rendu visant à trouver des solutions à l’affaire dite d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’Avril 2009, la gestion opaque des fonds alloués à l’ association, la volonté manifeste de l’ association de ne point engager de discussions avec le pouvoir judiciaire et exécutif pour un règlement définitif ,l’absence de suite à leurs propositions en vue d’ aboutir à une solution favorable ».
Les membres démissionnaires se constituent en une cellule avec d’autres personnes citées dans cette affaire et qui n’ont jamais adhéré à l’ASVITTO. L’objectif de cette cellule selon les initiateurs est de mener des réflexions en vue de trouver un cadre de discussion avec le pouvoir judiciaire et exécutif afin de trouver des solutions favorables. Cette cellule sera dissoute dès que sa mission terminée.
L’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) a été portée sur les fonts baptismaux le 7 Juin 2012 aux lendemains du procès des personnes arrêtées dans le cadre d’une affaire dite de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Une affaire dans lequel le présumé cerveau Kpatcha Gnassingbé, demi frère du chef de l’Etat croupit toujours en prison. .
Hélène Doubidji
source : togotopnews
