Un proviseur du lycée Ataloté a été placé en détention pour des faits graves d’abus sexuels sur une élève mineure de 14 ans. L’homme, qui avait déjà été démis de ses fonctions par le ministre de tutelle le 23 octobre dernier, a été incarcéré à la prison civile de Kanté.
Selon les informations recueillies, le proviseur a utilisé un stratagème particulièrement pervers pour commettre son forfait. Sous prétexte que le père de l’élève la demandait, il l’a fait sortir de sa classe. Il a ensuite abusé sexuellement de la jeune fille.
La victime, traumatisée, s’est rendue à l’hôpital en raison des douleurs physiques et psychologiques subies. Son témoignage a été déterminant dans le déclenchement des poursuites.
Ce n’était pas la première fois que cet individu commettait de tels actes. Plusieurs sources affirment qu’il était déjà connu pour des comportements similaires lorsqu’il était censeur à Nadoba, utilisant à chaque fois le même mode opératoire.
Ancien président du « Mouvement jeunesse du président Faure » à Niamtougou, il comptait sur ses appuis politiques pour garantir son impunité. Une stratégie qui s’est finalement retournée contre lui.
L’inspection a réagi promptement en scellant son bureau. Le ministre de tutelle a pris la décision de le limoger, marquant une volonté claire de ne pas tolérer de tels agissements.
Après son limogeage, le proviseur se croyait sorti d’affaire. Il narguait même ses supérieurs, affirmant qu’il reviendrait « en force ». Cette provocation lui a été fatale.
Les parents de la victime n’ont pas baissé les bras. Leur détermination a joué un rôle crucial dans l’aboutissement des poursuites judiciaires.
Cette affaire met en lumière la nécessité de protéger les élèves et de lutter contre les abus de pouvoir dans le milieu scolaire.