Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, technique et de l’artisanat réagit enfin après avoir démis presque 1200 directeurs d’établissements préscolaires et primaires publics de leurs fonctions.
Le ministre a été reçu ce vendredi dans le journal de 20 heures sur la télévision nationale (TVT). Pour le prof Kokoroko, d’autres décisions vont suivre dans les prochains jours. Il a rappelé d’entré qu’il n’y a pas de problème, ni de crise dans le secteur de l’éducation et ceux s’agitent doivent rentrer dans les rangs et le syndicalisme constructif
Selon, le ministre, en sanctionnant les directeurs, il n’a fait qu’appliquer les lois en vigueur. « La question éducative est un bien trop précieux pour être laissé aux amateurs et à tous ceux qui se livrent à des conclusions hâtives circonstanciées sur fond d’émotions. Quand on observe une grève illégale, des sanctions sont prévues par les lois », a-t-il lancé sur le plateau de la TVT.
Concernant la gratification exceptionnelle promise par le gouvernement et pour laquelle les enseignants ont observé les deux jours de grève, le ministre pense que cette question ne peut pas être au cœur d’un quelconque débrayage.
« Le gouvernement très attentif à la condition enseignante et vu l’exemplarité des enseignants durant la crise de la Covid-19, a proposé une gratification aux enseignants. La gratification juridiquement, c’est une libéralité de nature bénévole que l’employeur met à la disposition des employés. Sa mise en œuvre et son opposabilité convoquent un certain nombre de de conditions, lesquelles ne sont pas encore réunies », a-t-il souligné.
A l’endroit des enseignants, Kokoroko dit laisser ouvertes les portes de la discussion. « Les portes de la discussion sont toujours ouvertes, pas de tergiversations quand du bonheur des enfants. Le chantage ne construira plus cette République. L’école togolaise sera demain la meilleure », a-t-il conclue
