Selon les informations parvenues à l’Agence de presse Afreepress, le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) a réussi la prouesse de mettre la main sur un braqueur recherché dans plusieurs pays de la sous-région pour des faits de casse et de vol à main-armée. Mamadou Diallo, ce peuhl de nationalité burkinabè est connu des polices de la sous-région pour des faits de braquage et de casse.
Le 12 août dernier aux environs de 17 heures, un groupe de braqueurs armé de FAC (Fusils d’Assaut Coréens) et de machette ont semé la terreur et la désolation sur la nationale N°5 (Lomé-Kpalimé) au niveau d’Alahari Kopé près de Badja, à environ 7 km au sud de Kévé. Ceux-ci vont semer la panique parmi les usagers de la route et tuent de sang-froid le conducteur de la société Entreprise de Construction des Travaux Publics (ECOTRAP), une société qui est en train de réparer la chaussée de la route Lomé-Kpalimé.
Ils font trois blessés graves par balles et un légèrement au bras gauche. Les occupants des autres véhicules n’auront la vie sauve qu’en s’enfuyant dans la brousse. Les braqueurs vont à leur tour s’enfuir avant l’arrivée des forces de sécurité de la Compagnie Ouest de la brigade de la gendarmerie accompagnées des policiers du commissariat de Kévé, de la brigade de la gendarmerie de Badja et des militaires.
Les enquêtes conduisent le GIPN sur la piste du Burkinabè Mamadou Diallo qui est appréhendé dans une maison à Attiégou où plusieurs millions en devises étrangères et des faux billets sont découverts. Cependant, les armes ayant servi à l’opération du 12 août ont disparu. Les enquêtes révéleront plus tard que les armes de guerre ayant servi à cette opération venaient du Bénin voisin où elles ont été louées par l’équipe de malfrats.
Elles auraient été ramenées immédiatement après l’opération.
Une accusation que nie l’inculpé qui se présente comme un simple escroc et non un braqueur.
A.Y.
source : savoir news
