Mobiliser près de 5.763 milliards de francs CFA pour les projets de développement de la zone UEMOA. Tel est l’objectif du sommet économique UEMOA- Emirats Arabes Unis qui s’ouvre ce mardi 9 septembre 2014 dans la mégalopole des Emirats Arabes Unis sous le thème : « Investir dans l’UEMOA ». Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a rejoint Dubaï dans la journée de lundi 8 septembre où il prend part à cette conférence internationale des investisseurs en compagnie de ses homologues du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Mali et de la Guinée Bissau.
L’opération s’inscrit dans le cadre du financement de la seconde phase du Programme économique régional (Per 2012-2016) estimé à 5.763 milliards F CFA. Les Chefs d’Etat de l’UEMOA entendent « impulser » une nouvelle dynamique au développement de leur zone en multipliant des initiatives du genre. C’est dans ce cadre que s’inscrit le sommet de Dubaï qui vise essentiellement à nouer un partenariat stratégique avec les Émirats arabes unis pour le financement des projets phares de l’espace en incitant les opérateurs économiques et les investisseurs de cette partie du monde à miser sur les 8 pays membres de l’UEMOA. La finalité, c’est de sortir des schémas classiques de financement et en faisant des Emirats Arabes Unis, un acteur de développement du continent africain au même titre que les grandes puissances occidentales.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce voyage par plusieurs ministres du gouvernement, des députés à l’Assemblée nationale, des Chefs d’entreprises et des acteurs de la société civile. Selon son entourage, Faure Gnassingbé saisira l’occasion de cette rencontre pour vendre la destination Togo et faire la lumière sur les opportunités d’affaires et les atouts qu’offre le pays.
A ce propos, le Togo présente dans un document de synthèse, plusieurs projets aux futurs investisseurs venant de cette partie de l’Asie. Ces projets vont de la construction de logements sociaux en 2015 (75 milliards de F CFA) à la construction d’hôtels (338 milliards), à l’aménagement du barrage d’Adjralara (295 milliards), de construction de chemin de fer (617 milliards)…
Au total, l’UEMOA soumettra à ses hôtes, 17 grands projets de développement dans lesquels il y a un besoin urgent de financement. Les pays membres peuvent en ce qui les concerne individuellement, vendre leurs propres projets.
Parmi les organisateurs de cette rencontre figurent la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers et bien sûr, la commission de l’UEMOA basée à Ouagadougou.
Olivier A.
