©   togoactualite | La dernière rencontre entre le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et le chef de file de l’opposition togolaise Jean-Pierre Fabre continue de susciter des réactions positives un peu partout. Ainsi donc après les associations de la société civile, de certains partis politiques, c’est le tour de la délégation de l’Union européenne de se féliciter de cette rencontre.
Dans un communiqué rendu public ce 10 mars, en accord avec les chefs de délégation de l’UE au Togo, l’ambassade des Etats-Unis et le représentant résident du PNUD au Togo, la délégation de l’UE en poste à Lomé communément appelée le G5 a félicité les acteurs politiques des gestes d’ouverture et de la dynamique politique entamée ces derniers jours et encourage toutes les parties impliquées à ne pas laisser passer cette occasion historique de s’accorder.
Le G5 espère que dans les jours à venir des avancées substantielles en faveur de l’apaisement du climat politique et de la consolidation démocratique au Togo vont s’opérer.
Le 05 mars dernier, Jean-Pierre Fabre rencontrait pour la première fois depuis 2010 le chef de l’Etat Faure Gnassingbé dont il a toujours contesté la légitimité. Au centre des discussions les réformes à engager dans la perspective de la présidentielle de l’année prochaine. La mise en œuvre des réformes issues de l’Accord politique global divise la classe politique togolaise. Si pour le chef de l’Etat comme il a eu à le notifier au chef de file de l’opposition dans un échange épistolaire les réformes doivent se faire au parlement, alors que pour l’opposition le parlement n’est pas l’endroit approprié pour parler de ces réformes.
Le 13 mars prochain, à l’invitation du Premier ministre certains partis politiques entameront des discussions sur les réformes à opérer. Les débats tourneront autour de la limitation des mandats présidentiels, le mode de scrutin, la mise en œuvre des recommandations de la CVJR…
L’APG signé en août 2006 préconise un consensus de la classe politique dans la mise en œuvre de ces réformes.
