Un plan de stratégie de mobilisation de la diaspora togolaise pour le développement économique et social du Togo, piloté par le programme de l’Unité de gestion du programme Diaspora est soumis à validation ce lundi à Lomé dans le cadre d’un atelier, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Ces sont les locaux de la SAZOF qui servent de cadre à cette rencontre, ouverte par le ministre togolais de la fonction publique.
Le document soumis à l’appréciation des participants à cet atelier, constitue un nouveau jalon dans la mise en œuvre des projets diasporiques. Il est élaboré de manière participative et inclusive.
Après validation, ce plan stratégique de mobilisation de la diaspora pour le développement économique et social du Togo sera soumis au gouvernement, afin d’asseoir ou de définir des actions cohérentes visant à mobiliser et à optimiser toutes les initiatives venant de la part de la diaspora togolaise. C’est un outil de planification et de suivi tant pour la diaspora, les acteurs étatiques et non étatiques que pour les bailleurs de fonds. .
Selon Antoine Kossi M.Gbekobu, coordonnateur de l’Unité de gestion du programme Diaspora à la primature, la diaspora togolaise apporte beaucoup au pays et sa participation est multiforme en matière de développement du pays dans divers domaines : santé, éducation, social etc.
« Nous sommes en train de canaliser les importants flux financiers de la diaspora qui ne sont pas dirigés vers les investissements productifs », a expliqué M.Gbekobu.
Environ 2 millions de Togolais vivent hors du territoire national. Les 2/3 de ces togolais vivent en Afrique. Les envois ont un impact, voire des avantages socio-économiques sur le pays. Les 2/3 des fonds transférés proviennent de l’Occident.
Les études de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), révèlent une forte progression des transferts de 2000 à 2010. Les fonds transférés par la diaspora sont passés en 10 ans de 1% à 10% du PIB.
L’évolution globale des montants transférés de 2000 à 2010 marque une croissance régulière avec des taux annuels variant entre 9% et 60%, malgré les crises financières mondiales de ces dernières années.
En 10 ans, les montants des transferts ont été multipliés par près de 14 avec un taux de croissance annuel moyen de 30%, passant de 11,2 à 154 milliards de FCFA, soit un cumul sur 11 ans de 1.009,2 milliards de FCFA. FIN
Lambert ATISSO
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