Convoqués ce mardi par le Service de recherche et d’investigation (SRI) de la gendarmerie, les avocats Zeus Ajavon, Jil-Benoît Afangbedji Raphael Kpandé-Adzaré y ont séjourné une grande partie de la journée faisant craindre à leurs familles, « une garde-vue déguisée ».
Ces trois avocats, défenseurs des droits de l’Homme et membres du Collectif Sauvons le Togo (CST) ont été convoqués en début de matinée de mardi par les services du capitaine Akakpo dans le cadre de l’enquête ouverte dans le dossier des incendies qui ont ravagé plusieurs grands marchés du Togo.
Ces « avocats n’ont été qu’auditionnés », a confié à Afreepress, une source policière. Une audition qui de l’avis des proches de ces personnes aurait pris une autre « tournure avec la perquisition du domicile » de ces trois personnes très engagées aux côtés du CST dans son combat politique.
Selon les informations, ces responsables du CST ont reçu au cours de leur audition au sein des locaux du SRI, le soutien du barreau de Lomé et de « plusieurs de leurs collègues ». « Ils ont été assistés au cours de leur audition par la bâtonnière de l’ordre des avocats du Togo, Me Ekoué Kouvahey ainsi que Me Agbahey Edoh et Euloge Talboussouma », a indiqué une seconde source.
Quel a été le « degré d’implication » de ces responsables dans la série d’incendies qui a touché les principaux centres commerciaux de Lomé et Kara ? C’est ce que la justice cherche à savoir, soutient le cabinet du Procureur de la République.
Olivier A.
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