La société de fabrication de mèches Amina attire encore l’attention des défenseurs des droits de l’homme. A en croire le Mouvement Martin Luther King (MMLK), la journée du mardi 22 mai n’a pas été du toute supportable pour les Togolais qui travaillent dans la section ‘Hand made’ de cette société chinoise.
Après 8 heures de travail et s’apprêtant à rentrer à 16 heures, les travailleurs ne pourront le faire qu’à 19 heures, soit 3 heures d’horloge plus tard. Que s’est-il passé ? Les travailleurs de la section susmentionnée ont été tout simplement contraints à un supplémentaire de 3 heures.
« Après 2 heures supplémentaires qui doivent être payés dans un régime particulier, les compatriotes sont encore contraints à faire la 11ème heure, ce qu’ils ont catégoriquement refusé. Ils ont été empêchés de sortir de leur lieu de travail avant de rentrer chez eux à 19 heures, pour ne pas être victimes d’une résiliation brusque de contrat », écrit le mouvement dans une alerte.
Selon le MMLK, il s’agit là d’une ‘exploitation humaine’ faite d’humiliation, d’avilissement, de manque d’égard et de déshumanisation le tout couronné par le non-respect des lois sociales notamment le code du travail et la convention collective interprofessionnelle.
« De quel droit s’arrogent-ils ces expatriés composés de Chinois, d’Indiens, de Libanais et de Coréens installés au Togo ? Sont-ils sur un territoire conquis violant allègrement les droits de l’homme et exploitant sans pitié les Togolais devant le mutisme complice des dirigeants ? », se demande le mouvement présidé par le pasteur Komi Edoh.
Pour toute réponse, le MMLK trouve que ce cas n’est que l’un d’une longue liste qui a cours dans les sociétés de la zone franche. Il va plus loin en signalant que des Togolais seraient encore payés en dessous du SMIG (35.000 francs CFA) dans certaines sociétés dites de zone franche.
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