Déclaration du FRAC

 
Les populations togolaises, déterminées à lutter pour l’instauration dans  notre pays de la démocratie et d’un Etat de droit respectueux des libertés  publiques, constatent avec indignation que, fidèle à sa politique de duplicité  et de double langage, le chef de l’Etat, dans son discours du 26 avril 2011,  prétend avoir réuni un consensus autour du projet de loi relatif aux  ‘’conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation sur la  voie publique’’.
 
Ensemble avec les populations togolaises, l’Alliance Nationale pour le  Changement (ANC), Sursaut –Togo, le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR),  l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), constitués en  Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) et le Parti des  Travailleurs dénoncent et condamnent avec énergie cette basse tentative de  désinformer et de manipuler l’opinion.
 
En effet, contrairement aux prétextes fallacieux allégués naguère par le  gouvernement et relayés sans ambages aujourd’hui par le chef de l’Etat lui-même,  ce projet de loi n’a fait l’objet d’aucun consensus. Il a été rédigé en toute  opacité par les services du ministère de l’Administration Territoriale. Loin de  l’améliorer, la complicité et la collaboration de personnages fantoches,  essentiellement mus par des intérêts inavouables, achèvent de discréditer ce  texte qui, plus que jamais, demeure liberticide et inacceptable.
 
Le seul et unique objectif de ce texte est de restreindre les libertés de  réunion et de manifestation, en violation de tous les instruments juridiques qui  ont inscrit la liberté de réunion et de manifestation sans restriction dans  l’ordonnancement juridique togolais.
 
Le FRAC estime qu’il ne saurait y avoir de consensus que celui qui répond aux  aspirations des populations togolaises qui, manifestement, rejettent toute  tentative de liquidation des libertés publiques. Au demeurant, tout consensus  doit être recherché entre des protagonistes représentatifs et légitimes et non  avec des individus qui ne représentent qu’eux-mêmes.
 
En conséquence, les populations togolaises et le FRAC :
 
1)     exigent du chef de l’Etat et du gouvernement, l’abandon immédiat et  inconditionnel du projet de loi relatif aux ‘’conditions d’exercice de la  liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique’’ ; 
 
2)     mettent en garde l’Assemblée nationale contre l’adoption d’une telle  loi en faisant fi du véritable consensus dans le pays, à savoir l’abandon du  texte.
 
 
Fait à Lomé, le 04 mai 2011
 
Pour le FRAC,
 
Le Président National de l’ANC
 
 
 
 
Jean-Pierre Fabre 
Togo / Gestion Opaque des Sociétés d’État: Pas d’États financiers Annuels Audités…
...Bonjour, la Corruption et les Détournements de Fonds Publics! Saviez-vous que les 6 plus grandes entreprises publiques togolaises ne produisent...
			
			










                


