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Sommet France-Afrique à Montpelier : L’occasion pour sortir l’Afrique de la « grande nuit » ?

Maryse Quashie, lors d'une conférence de presse/aLome

LE COMMENCEMENT DE LA FIN ?

19 juin 2021
dans OPINION
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     Par Maryse QUASHIE et Roger E. FOLIKOUE

« Puisque vous persistez à conserver à la tête de votre pays un gouvernement militaire et bien nous ne vous aiderons plus à chasser les djihadistes ! » Tel est, traduit en langage ordinaire, le discours du président français  adressé aux Maliens après le second coup d’état du Colonel Assimi GOÏTA. Cela ressemble à ce qu’on appelle officiellement des sanctions légitimes pour un comportement répréhensible aux yeux d’une certaine communauté internationale, mais, à nos oreilles cela a sonné comme un chantage difficile à supporter. Le lendemain, cela a été encore plus difficile à vivre lorsque les hommes politiques maliens ont fait profil bas en essayant de rassurer le pouvoir français sur les intentions du nouveau gouvernement malien. 

Cependant tout bien réfléchi, avec les développements ultérieurs, on peut se demander qui a vraiment montré sa force dans toute cette affaire. En effet, quoi qu’il en soit, le président de la transition le Colonel Assimi GOÏTA reste à la tête du gouvernement malien ;  la France remet en question la forme de sa présence au Mali, et la CEDEAO, en quelque sorte mise devant le fait accompli, ne proteste presque plus contre ce second coup d’état comme elle l’avait fait au moment du premier en août 2020. Alors puisque le peuple malien ne s’est soulevé, ni contre le nouveau gouvernement mis en place, ni pour que la  présence française se poursuive sans changement, n’est-ce pas lui qui est sorti vainqueur de cette affaire ? On n’a pas réussi à lui imposer ce dont apparemment il ne voulait pas. 

Dans le même temps, on annonce que le Gabon va rejoindre le Commonwealth. N’est-ce pas une sorte de camouflet donné à la sacrosainte francophonie, surtout de la part d’un pays toujours si fidèle à ses amitiés françaises ?   

Cependant, l’interrogation posée par ces événements est celle-ci : annoncent-ils une nouvelle ère pour les Africains des anciennes colonies françaises, le commencement de la fin des souffrances ? Ce n’est pas sûr. En effet les troupes françaises qui vont quitter le Mali ne vont-elles pas être redéployées dans un autre pays, le Tchad et peut-être même le Gabon, des pays où il y a des bases militaires françaises? N’est-ce pas ainsi que le Togo a accueilli des militaires français durant le conflit ivoirien il y a une dizaine d’années ? 

Et tant que les Africains restent plutôt impuissants et silencieux dans le cas du coup d’état au Tchad, il est clair que les  beaux principes émis dans les textes restent tout à fait formels face au jeu des intérêts de l’ancienne puissance coloniale en Afrique francophone. 

Ces intérêts on tentera au fond de les sauvegarder puisqu’ils sont liés à ceux de certains Africains. Et pour ce qui est du cas du Gabon, le rapprochement avec le Rwanda devenu anglophone et  cependant  courtisé par la France, montre que la Francophonie ne peut pas être affaiblie à cause du semblant de défection d’un seul de ses membres.  

Pourtant, de la même façon qu’aujourd’hui il n’est plus question de parler de colonies en Afrique, de la même façon que le Discours de la Baule en faveur d’une certaine démocratisation a été formulé grâce à la pression des mouvements sociaux exprimant les aspirations des peuples africains à plus de liberté, la France doit prendre de nouvelles précautions dans l’expression de ses rapports avec ses anciennes colonies : elle ne doit plus avoir l’air de leur donner directement des ordres, son langage doit dire que ce sont des Etats souverains, des partenaires à part égale. L’humiliation sera certainement moins grande, lorsque des précautions même de forme seront prises pour s’adresser à nous. 

Cela ne doit pas pour autant nous amener à nous réjouir inconsidérément. En effet les intérêts de la communauté internationale en Afrique  sont si importants qu’il ne s’agira très certainement que d’un changement de surface. Comme on est passé du colonialisme au néocolonialisme sans qu’au fond rien ne change pour les populations qui souffrent toujours, de nouvelles stratégies sont en train d’être affûtées pour maintenir le continent sous la coupe de ceux qui l’empêchent de respirer depuis si longtemps. 

Construire véritablement un monde de paix et désirer honnêtement une paix durable ne peut pas se faire dans le mépris mais au contraire dans la reconnaissance de chaque individu et de chaque Etat. Un renversement de logique et de paradigme s’impose. Passer de la société de mépris à la société de la reconnaissance, comme l’indique Axel Honneth doit être une des règles du multilatéralisme vrai et légitime, celui au nom duquel les Occidentaux n’avaient d’ailleurs pas apprécié les décisions et comportements de l’ancien président américain Donald TRUMP. 

Nous le savons bien dans notre pays, on ne doit pas se faire d’illusions sur les métamorphoses de ceux qui veulent rester au pouvoir. En 2005, les Togolais ont cru qu’une nouvelle ère s’ouvrait pour eux. Oui, superficiellement. Le style semble avoir changé, mais la limitation des libertés semble toujours être à l’ordre du jour et le partage équitable des richesses du pays est toujours problématique car les richesses ne profitent en effet qu’à une minorité. Vouloir vivre tous ensemble dans le bonheur partagé est-il vraiment irréaliste et irréalisable ?   

Pour en revenir à l’ensemble du continent africain, il ne faut pas que nous croyions qu’un simple changement de partenaire constitue la solution miracle pour nous. Les contrats seront-ils plus justes ?Certainement pas car ces nouveaux partenaires ne vont pas établir des liens avec nous par philanthropie. C’est ainsi que nos paysans sont déjà  dépossédés de leurs terres car de larges espaces agricoles, des pans de forêt sont vendus par milliers d’hectares à des partenaires Chinois ou Indiens. En effet, ce ne sont pas que nos ressources minières qui sont intéressantes, nos ressources agricoles aussi ! Mais qu’en est-il de nousmêmes, et des générations futures ? Les pays africains ne doivent-ils pas être plus exigeants dans la signature de ces nouveaux partenariats ?  

Alors, autant que ceux qui n’ont aucune pitié des paysans qu’ils chassent de la terre de leurs ancêtres, des populations qui crèvent de faim pendant que d’autres exploitent sur leurs terres des mines dont ils tirent des millions de dollars, autant qu’ils affinent leurs stratégies, autant ceux qui sont du côté des peuples africains doivent se munir de nouvelles tactiques pour faire face aux nouvelles situations.

La première tactique consiste à examiner avec soin le dispositif mis en place par ceux qui ont pour but d’appauvrir nos concitoyens. Il reste toujours des interstices dans ce type de dispositif permettant de le miner. Pensons à ce qui restait du Rwanda après le génocide de 1994. Malgré ce qu’on peut reprocher au pouvoir actuel de Paul KAGAME qui ne laisse pas place à une expression plurielle des opinions, il a su tirer parti de sa situation pour être aujourd’hui un pays dont le développement économique est reconnu. En moins de trente ans, les Rwandais dont on parlait avec pitié et commisération sont devenus ceux avec qui on essaie de nouer des partenariats dont profiteraient les entreprises occidentales. 

Par conséquent prenons conscience, qu’il existe toujours des fissures dans les dispositifs d’oppression, ne serait-ce que la mauvaise conscience de certains des acteurs de ces dispositifs, tous ceux qui disent : « Franchement cette fois-ci nous sommes allés trop loin ». Mais aussi, tous ceux qui piétinent derrière attendant avec impatience leur tour pour se remplir poches et comptes en banque : ils constituent aussi des maillons faibles. 

Il n’est guère besoin d’aller plus loin. Ce que les défenseurs des Droits de l’Homme et de la démocratie, ceux qui luttent pour l’équité et la justice, doivent savoir, c’est qu’il ne s’agit ni de crier trop tôt victoire, ni surtout de baisser les bras dans un découragement qui n’est pas de mise en ce moment.  

L’Afrique n’a-t-elle pas une chance historique de théoriser sur la philosophie d’Ubuntu (cf. Nelson Mandela et Desmond Tutu) qui prendra en compte tous les domaines de la vie de l’homme dans la cité et dans les relations entre les Etats ?  

Lomé, le 18 Juin 2021         

Mots clés: MaryseOpinion
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