L’interpellation de dix-neuf (19) personnes, dont quatre (4) élèves et un (1) étudiant à Gléi mercredi dernier lors des manifestations de rue, fait monter d’un cran la pression exercée par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) sur le gouvernement.En Assemblée générale ce vendredi à Lomé, la base de la STT demande la libération « immédiate » des 19 personnes arrêtées. Ce n’est pas tout. La STT sera dans les rues sur toute l’étendue du territoire national le jeudi 2 avril 2014 pour une « marche citoyenne pacifique ».
« A rassembler toutes les propositions venues de l’intérieur du pays, le conseil propose ce qui suit : lundi, nous allons produire un document dans le respect des lois en vigueur dans notre pays, relatives aux manifestations publiques afin de procéder à une marche citoyenne pacifique de Lomé à Cinkassé qui aura lieu le jeudi 2 avril », a déclaré Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la synergie.
Une conférence de presse sera organisée ce mardi 31 mars pour informer l’opinion et dénoncer les accusations « malencontreuses » portées contre la STT par le gouvernement, a-t-il ajouté tout en rappelant que l’itinéraire de la marche de Lomé sera précisé à la conférence de presse. Pour celles de l’intérieur du pays, elles vont chuter devant la préfecture de chaque localité.
Au cours de cette rencontre avec la presse, la STT va réaffirmer les revendications contenues dans sa plateforme et sa disponibilité à discuter de ladite plateforme avec le gouvernement.
En préparation à la marche du jeudi, les « secteurs actifs » observeront un sit-in sur les lieux de travail de 8 heures 08 à 10 heures 10.
Le vendredi 3 avril, les secteurs de la santé et de l’administration publique observeront une grève d’une journée.
Telli K.
source : afreepress
