Il fut un temps où les ondes vibraient au rythme de voix mythiques.
Des voix qui avaient du style, du charisme et une vraie identité.
On a connu l’époque des Bruno Mensah, Da Dédé, Germain Pouli , Gerry Katanga, Tonton Gauthier Toutou Akim Tamandja , Diane Agbodo, Angèle Koukpaki, Papa Radio tô, DJ Coolface, Blaiso Elso, Sas Gahou, Eric Gato.. j’en passe et des meilleurs.
Récemment, fatima Kaama Kuma , Attisso Fafadji Messangan , Wisdom Dotse , Edwige Nzonou, Elisabeth Apampa Elisabeth Adéronkè Arikè David Assimadi, Mathieu mouzou Rachida Djibril , Alain Mouak , même Venunyé Azilar-penty II et bien d’autres encore.
Ces générations ont marqué leur temps, porté des émissions cultes et inspiré toute une jeunesse.
Mais aujourd’hui, un constat amer fait surface : le métier d’animateur radio ne séduit plus la nouvelle génération.
Les jeunes préfèrent se tourner vers le métier de maître de cérémonie, plus visible, mieux valorisé sans doute, pendant que la radio, autrefois tremplin naturel vers la scène, se vide de ses talents.
Autrefois, la radio était l’école du micro, le creuset où l’on apprenait la diction, la gestion du direct, le contact avec le public.
Aujourd’hui, elle semble orpheline d’une relève, victime à la fois des mutations technologiques, du manque de formation et d’un désintérêt progressif.
Pourquoi cette désaffection ?
Comment recréer la passion et redonner envie d’habiter le micro ?
Que faire pour que la radio retrouve sa place comme vivier de talents ?
Le débat est ouvert!!
Parce qu’au fond, sans animateurs passionnés, la radio perd son âme.
Ps : merci à Jesus T’aime et Kcmlan Amen pour avoir répondu au sondage qui a vraiment facilité ma rédaction.
Francis Akovi

















