Au Comité d’action pour le renouveau (CAR), les premiers dirigeants Mes Yawovi AGBOYIBO et Paul Dodji APEVON continuent de se faire la guerre. Conséquence, plus rien ne va et toutes les activités sont au point mort. Le « parti des déshérités » n’arrive pas à convoquer le congrès voulu par le président actuel contesté du parti, Me Paul Dodji APEVON.
Et pour cause, dans un message adressé le 9 mai dernier aux responsables des fédérations et du comité directeur du parti, le n°1 du CAR a reconnu que toutes les activités concourant à la convocation de ce congrès n’avancent pas.
« Aux réunions du Présidium et du Comité directeur, ceux qui se réclament de lui (Me AGBOYIBO, ndlr), n’ont cessé d’exiger à grand bruit l’arrêt de toutes les activités du parti, y compris les réunions du comité directeur. Et c’est contre leur volonté que j’ai décidé d’en organiser certaines qui à la fin se sont terminées dans la confusion suite aux violences perpétrées par des bandes organisées de son camp. Chercher à me faire porter la responsabilité de la non tenue des réunions du comité directeur et de la non convocation du congrès est la pure mauvaise foi, de la manipulation éhontée », indique le message.
Pour prouver sa bonne foi d’organiser ce congrès, Me APEVON prend à témoin la lettre du 7 mars dernier qu’il a adressée à Me AGBOYIBO dans laquelle il aurait manifesté sa volonté de donner sa version des faits et la conclusion du message du 26 février 2016 que Me AGBOYIBO a adressé aux responsables du parti.
Selon le successeur de l’ancien Premier ministre à la tête du CAR, la situation du parti est tout simplement alarmante. « La crise volontairement provoquée par Me AGBOYIBO et qui secoue actuellement le CAR depuis six mois, a atteint aujourd’hui son point culminant entrainant la scission du parti en ceux camps rivaux avec son cortège de manipulation et d’achats de conscience », écrit Me APEVON.
La nouvelle arme qu’il a trouvée pour parvenir à ses fins, poursuit-il, « est la manipulation et la corruption de certains responsables fédéraux ».
Telli K.
source : afresspress
