Lors de la cérémonie de prestation de serment des ministres le 7 février 2025, le président ghanéen John Dramani Mahama a imposé une série de mesures restrictives visant à réduire les dépenses publiques. Parmi celles-ci, l’interdiction des voyages en première classe pour les membres de son gouvernement et la proscription des déplacements non essentiels, dans un contexte économique difficile.
Les déplacements non essentiels sont également proscrits afin de réduire les dépenses, a annoncé le Chef d’État. « Toute trace de richesse et de style de vie somptueux doit être évitée», a ajouté John Dramani Mahama. « Les ressources avec lesquelles vous travaillerez appartiennent au peuple ghanéen qui nous a portés au pouvoir. Ces ressources ne doivent pas être gaspillées dans l’opulence et l’extravagance », a-t-il insisté.
Le peuple ghanéen traverse une période difficile, conséquence de la mauvaise gestion économique des huit dernières années, a indiqué le Président. « Notre tâche est de travailler pour le sortir de ce trou, et non pas pour l’aggraver davantage », a-t-il martelé.
Le Président Mahama a justifié ces mesures en insistant sur la nécessité de faire preuve de sobriété face à une gestion économique jugée catastrophique durant les huit dernières années. Il a déclaré que les ressources dont dispose son gouvernement appartiennent au peuple ghanéen, et que leur utilisation doit être rigoureuse et alignée sur l’intérêt général, évitant toute forme de gaspillage.
L’interdiction des voyages en première classe et la limitation des déplacements non essentiels s’inscrivent donc dans une stratégie plus large de réduction des dépenses publiques. Une bonne initiative qui va permettre au pays de faire des économies.
Sous d’autres cieux, la gabegie est depuis longtemps institutionnalisée. Entre les pseudo-voyages de promotion, des voyages diplomatiques bidon, et des conférences sans impact, des fonctionnaires et autres commis de l’Etat ne manquent pas de prétextes pour se faire la belle. Des voyages pour bronzer à l’œil sur le dos des contribuables. Alors que la majorité de leurs concitoyens se morfond dans la vulnérabilité, ils courent le monde aux frais du contribuable. C’est ainsi que des millions d’argent public sont engloutis dans des déplacements et des voyages dans les conditions dignes des hommes d’affaires, sans que cela apporte du concret à la vie quotidienne des populations.
Un gaspillage hallucinant d’argent public que le Président ghanéen a décidé de réduire drastiquement. Vivement, que cette mesure du Président Mahama inspire ses homologues voisins.
Source: lecorrecteur.tg