Le Chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé n’a que du dédain pour son peuple. Toutes ces actions le démontrent. Clairement.
De plus en plus, les Togolais sont convaincus que leur président bien aimé n’aime pas son pays. Autrement, après tout le tort que son père a causé, il aurait pu aider le Togo à s’émanciper démocratiquement et inscrire son nom en lettre d’or dans l’histoire du pays. Mais que nenni ! Faure Gnassingbé se comporte exactement comme son père et cherche par tous les moyens à se maintenir au pouvoir contre la volonté de son peuple comme l’avait fait son géniteur qui a dirigé d’une main de fer ce pays durant 38 ans. Il n’a que faire des valeurs démocratiques, morales et républicaines. Son seul souci est de perpétuer le règne héréditaire sur le Togo. C’est quand même aberrant qu’une seule famille régente une République pendant plus d’un demi-siècle sans offrir aucune possibilité d’ouverture démocratique.
En effet au Togo, les élections démocratiques, transparentes, justes et équitables sont un leurre sous les Gnassingbé. Toutes les échéances électorales organisées au Togo sont systématiquement tripatouillées. Fin juin, Faure Gnassingbé a instruit les députés de son parti majoritaire au parlement de rejeter le projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles, gages d’une élection juste et transparente. Ces réformes politiques tant souhaitées par le peuple togolais, faut-il le souligner, sont impératives d’autant plus qu’elles sont destinées à contribuer à la consolidation de l’apaisement du climat politique, à l’enracinement de la démocratie ainsi qu’au développement socio-économique du Togo. On ne comprend pas pourquoi Faure Gnassingbé s’oppose énergiquement à ces réformes si vraiment son désir est de voir la démocratie et la paix sociale se consolider au Togo. Il est resté de marbre à l’appel des hommes d’Eglises et les représentations diplomatiques au Togo, à savoir l’Union Européenne, des Etats-Unis, de l’Allemagne, la France et le PNUD.
Pis encore, dans sa volonté de s’éterniser au pouvoir, il a non seulement verrouillé tout l’appareil de l’Etat, mais aussi militarisé son pouvoir largement plus que son père ne l’avait fait durant son long règne en projetant au devant de la scène de légendaires tortionnaires comme Alex Yotroféi Massina contre l’avis des organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile
Si Faure Gnassingbé aime vraiment ce pays et le peuple togolais, il aurait décidé de quitter le pouvoir à travers une élection libre et démocratique afin d’éviter des jours identiques à ceux de 2005 aux Togolais. C’est aussi simple que ça.
Source : [03/11/2014] Liberte-Togo