Le Fonds National de la Finance Inclusive, destiné à rendre les produits financiers « classiques » accessibles aux populations les plus vulnérables et aux communautés à la base, a été officiellement lancé ce samedi à Kara (450 km environ au Nord de Lomé), par le président de la République, Faure Gnassingbé.
C’est en présence des représentants-résidents des institutions partenaires du Togo, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Destiné à atteindre une population de plus de 2 millions dans les 5 prochaines années, ce mécanisme « original » imaginé par le ministère du développement à la base est une « forte coalition contre la pauvreté au Togo », a estimé Faure Gnassingbé.
« Je donne mon total engagement pour que ce fonds soit une réussite, car nous sommes au service des populations les plus vulnérables et nous ne pouvons pas laisser les pauvres s’appauvrir davantage », a-t-il déclaré.
« Il s’agit de doper les institutions financières pour qu’elles produisent des produits adaptés aux populations les plus vulnérables », a expliqué Prosper Houénou, le directeur général par intérim de cette institution.
Au travers de ce fonds, a rassuré le représentant de la BAD, Serge N’guessan, « on ne parlera certainement plus de pauvreté au Togo ».
Désormais, le Togo dispose d’une institution capable d’accorder des microcrédits aux populations vulnérables pour soutenir leurs activités génératrices de revenus.
Il vise également à promouvoir des approches de solutions « innovatrices » aux personnes pauvres ou à revenus intermédiaires, à travers le renforcement des capacités financières et opérationnelles des prestataires de services financiers, pour qu’ils cèdent plus facilement des microcrédits à ces populations.
Gaël N.
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