À l’approche du message de fin d’année du président du Conseil, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) exhorte l’exécutif à poser un geste d’apaisement en faveur des détenus d’opinion et des prisonniers éligibles à des mesures d’élargissement.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), organisation togolaise de défense des droits humains, a appelé lundi le président du Conseil à procéder à la libération des détenus d’opinion, à la faveur du message de Nouvel An attendu par les populations.
Dans un plaidoyer adressé au chef de l’exécutif, l’organisation rappelle les engagements pris lors du discours sur l’état de la Nation prononcé le 2 décembre dernier devant le Parlement. À cette occasion, le président du Conseil avait affirmé sa volonté de promouvoir « l’équité, la justice, la cohésion sociale et le respect de la dignité humaine ».
Le MMLK souligne également les instructions données au garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains, en vue du recensement des détenus ayant presque purgé leurs peines, des détenus âgés ou malades, ainsi que d’autres catégories susceptibles de bénéficier d’une mesure d’élargissement.
« À l’approche des fêtes de fin d’année, nous espérons que cette décision sera rapidement mise en œuvre afin de permettre à ces compatriotes de retrouver leurs familles », indique l’organisation dans son message.
Dans la même dynamique, le mouvement plaide pour la libération des détenus d’opinion, en particulier des jeunes interpellés lors de manifestations contre la vie chère, ainsi que d’autres personnes incarcérées dans des circonstances similaires. Une telle mesure, estime le MMLK, s’inscrirait dans une logique d’« apaisement national » et de « restauration de la confiance entre les citoyens et les institutions ».
Selon l’organisation, une décision d’élargissement en faveur de ces détenus constituerait « un signal fort en faveur de la réconciliation nationale » et contribuerait à renforcer le dialogue social et l’unité nationale.
Créé en 2009, le Mouvement Martin Luther King, qui se présente comme « la voix des sans-voix », intervient régulièrement sur les questions de libertés publiques, de justice sociale et de droits humains au Togo.















