Après la réaction du chef de fil de l’opposition Jean-Pierre Fabre qui avant même d’être invité, a décliné toute éventuelle invitation aux manifestations officielles de la commémoration du 56ème anniversaire de l’indépendance du Togo, c’est au tour du président du parti politique « Les Démocrates », Habia Ayao Nicodème qui, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi au siège de son parti à Lomé, a affirmé ne trouver aucune légitimité à la célébration de cette fête d’indépendance du Togo.
A la place de toute célébration qui pour lui est « une farce », l’homme décrète trois (3) jours de deuil national à compter de ce lundi 25 avril 2016 pour la remobilisation et la conscientisation de la population togolaise, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Durant ces trois(3) jours de deuil, nous mènerons des réflexions poussées par les voies et moyens pour la reconquête de la souveraineté parce que les mauvaises conditions de travail des populations à l’image des esclaves, les violations massives des droits de l’homme à la seconde avec comme pic la régression de la liberté d’expression et l’emprisonnement personnel de certaines autorités notent clairement que le Togo notre chère patrie est loin d’être une nation et c’est pourquoi que la pagaille doit cesser », a-t-il déclaré.
Pour lui, rien ne va au Togo, et la situation se caractérise d’un côté par une majorité qui souffre « trop » et une minorité qui « pille les richesses du pays ».
« Mon seul objectif dans cette lutte est que le Togo redevienne un pays normal et que ses richesses profitent à tous les concitoyens pour le bonheur du peuple », a-t-il martelé.
Cette rencontre avec la presse qui marque aussi la rentrée politique du parti politique « Les Démocrates » pour le compte de l’année 2016.
Plusieurs activités sont inscrites au programme de cette rentrée politique, entre autres l’éveil des consciences, l’installation des bureaux préfectoraux et cantonaux du parti sur l’ensemble du territoire, la conscientisation et l’organisation de la population, surtout la jeunesse.
Elisabeth S.
source : afreepress