La question de l’enregistrement sur le fichier électoral ghanéen de plusieurs milliers d’étrangers est en train de prendre des proportions inquiétantes. Le principal parti d’opposition ghanéenne, le NPP n’entend pas baisser les bras avant d’avoir obtenu satisfaction et forcé la commission électorale à procéder à un nouveau recensement et l’épuration de ce fichier qu’il qualifie de « compromis » par près de 76 mille Togolais et de milliers d’autres personnes issues de diverses nationalités.
Le NPP est revenu à la charge en début de semaine après sa sortie du 18 août dernier. Cette fois-ci, le parti menace de saisir la communauté internationale et même de porter l’affaire devant les instances judiciaires internationales. Le NPP compte alerter les dirigeants des puissances étrangères tels que les Premiers ministres britannique et français, le Président américain Barack Obama et la chancelière allemande, Angela Merkel. Cette formation entend faire un « lobbying intense » sur le plan international afin d’obtenir gain de cause avant l’élection présidentielle de 2016 au Ghana.
Dans la région ouest africaine, une délégation du NPP se rendra à partir du 2 septembre chez les Présidents Muhammadu Buhari du Nigeria, Macky Sall du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo pour demander leur médiation dans cette crise et plaider pour un nouveau registre électoral. « Nous allons nous diriger vers Abuja, Dakar et Lomé … pour leur exposer nos doléances et la menace qui est suspens sur la liste électorale au Ghana si elle n’est pas revue. Ils doivent appeler notre Président et le conseiller », a laissé entendre Peter Marcus, un cadre de cette formation politique de l’opposition ghanéenne.
A.G.
source : afreepress
