© togoactualite – Faure Gnassingbé, le tout nouveau président en exercice de la CEDEAO ne perd pas le temps. Il veut imprimer un nouvel dynamisme à l’organisation sous régionale. C’est ainsi 24 h, après son choix par ses paires, il s’est rendu au Nigeria où il s’est entretenu avec le vice-président du pays le plus peuple d’Afrique et première puissance économique du continent. Ce jeudi, c’est le tour de la frontière de Kodjoviakopé-Aflao de recevoir la visite du N°1 Togolais. Il s’agit pour le chef de l’Etat togolais de constater de visu les entraves à la libre circulation des personnes et des biens à ce poste frontalier entre son pays et le grand voisin ouest. On se rappelle que lors de la dernière visite au Togo en Février dernier du président Ghanéens, Nana-Addo, le communiqué conjoint sanctionnant cette visite a fait état de ce que les deux hommes se sont mis d’accord pour l’ouverture des frontières entre les deux pays 24h/24.
Le chef de l’Etat fait de la libre circulation des personnes et des biens son cheval de bataille au cours de son mandat comme il a eu à le souligner dans son discours à Monrovia. Les ressortissants de l’espace communautaire ouest africain doivent en principe traverser les frontières librement mais tel n’est pas le cas, pour se rendre d’un point à un autre, iles douaniers se le sucent au dos des populations.
« Un des droits fondamentaux de notre organisation est la libre circulation des personnes et des biens. C’est un premier constat. Nous savons ce qu’est réalité et les plaintes des populations. Nous voulons nous assurer que les pratiques sont en total conformité avec les textes », a déclaré le chef de l’Etat togolais reste à savoir comment va s’y prendre pour faire respecter cette mesure. Même s’il a appelé les douaniers au respect des textes, la bataille n’est pas gagnée d’avance.
En s’engageant activement sur le terrain communautaire alors que depuis plus de dix ans, son opposition réclame sans succès les réformes dans le pays, Faure montré qu’il fait preuve de mauvaise volonté. Le peuple togolais qui veut ses réformes à 80% entend qu’il use de la même célérité s’agissant des réformes.car sans ses réformes le Togo sera toujours cette tâche noire au sein de la CEDEAO.
lomévi (www.togoactualite.com)
