© togoactualite – S’il est demandé aux autorités togolaises de priver les habitants de leur pays d’air à respirer afin d’organiser le sommet sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique, elles sont prêtes à franchir le pas car leur volonté d’organiser ce sommet est tenace au point où se demande qu’est-ce qu’elles y gagnent avec autant de ténacité.
Après avoir reporté la rentrée scolaire pour cause de ce sommet, interdire la circulation des voitures aux vitres teintées et bien, elles viennent encore de s’illustrer dans le cadre de ce sommet par une décision incongrue. Cette fois-ci c’est le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, M. Aboka Agbenyegan qui prend un arrêté pour informer les usagers que dans le cadre de ce sommet qu’il ne sera plus permis le « stationnement ou l’abandon des engins en panne le long des voies publiques et dans des endroits non indiqués sources d’encombrement ».
Par conséquent, poursuit M. Aboka, les « contrevenant qui abandonnent ou laissent son engin plus d’une heure de temps le long des artères publiques le verra purement et simplement saisi et déposé à la fourrière et le contrevenant payera les frais de fourrière avant enlèvement ».
On se demande comment cet homme très décrié à la préfecture du Golfe fera pour savoir qu’un engin a fait plus de deux heures le long d’une artère ou va-t-il positionner ses agents le long de ces artères ou derrière chaque véhicule en stationnement pour faire les décomptes de secondes à chaque fois qu’un engin est en stationnement ou en panne.
Avec toutes ses décisions à l’emporte-pièce pour un sommet, pour le Togolais moyen qui ne se sent pas concerné par le sommet ce qui le préoccupe c’est que ce sommet passe vite pour qu’il puisse reprendre le cours de sa vie.
lomévi (www.togoactualite.com)
