Les leaders de la sous-région se sont réunis dimanche 7 juillet à Abuja, au Nigéria, pour la 65ème session ordinaire de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Présidés par Bola Tinubu, président de la Conférence des Chefs d’État et chef de l’État nigérian, les travaux ont abordé des sujets cruciaux tels que la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la stabilité dans la région.
La conférence a salué les efforts des États membres et de la Commission de la CEDEAO pour renforcer la paix, la sécurité, la démocratie et la stabilité dans la sous-région. Elle a notamment souligné la tenue d’élections pacifiques et réussies cette année, en particulier au Sénégal et au Togo.
Les leaders ouest-africains ont pris acte de l’adoption d’une nouvelle Constitution par le Parlement togolais, promulguée en mai par le Président Faure Gnassingbé. Ils ont félicité le gouvernement et le peuple togolais pour le bon déroulement des élections législatives et régionales. Le communiqué final encourage les autorités et les parties prenantes togolaises à privilégier le dialogue pour favoriser la cohésion sociale et l’unité nationale.
Concernant la décision des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Mali, Niger et Burkina Faso – de quitter la CEDEAO, la Conférence a exprimé sa déception mais a gardé espoir de progrès dans les interactions avec les leaders de ces pays. La Commission de la CEDEAO a été chargée d’élaborer un plan d’urgence pour gérer les relations futures avec les pays de l’AES, conformément à l’article 91 du Traité révisé de 1993.
Pour une meilleure approche, les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo ont été désignés comme facilitateurs de la CEDEAO pour les discussions avec les États membres de l’AES. La Conférence a également demandé à la Commission de redoubler d’efforts dans les médiations en cours pour résoudre le différend entre le Niger et le Bénin.